Il existe également des raisons développementales pour lesquelles il est préférable pour le développement à long terme des joueurs de leur proposer un large éventail d’exercices ludiques propres à les amuser lorsqu’ils commencent à pratiquer un sport.

Les programmes de développement et d’entraînement sportif les plus efficaces du monde découragent une spécialisation dans un sport unique à longueur d’année et, de manière générale, utilisent des méthodes d’entraînement croisée pour permettre aux joueurs d’acquérir une gamme de compétences complètes et les préparer à une spécialisation à compter de l’âge de 15 ans. ⁸

De 6 à 13 ans, les enfants et les préadolescents doivent être encouragés à « essayer » et à explorer des sports différents, dans l’espoir qu’ils acquerront du goût pour l’activité physique et qu’ils apprendront à apprécier ces sports individuellement. Une spécialisation dans un seul sport à ce stade de développement n’est pas recommandée, les « essais » conduisant à la fois à une relation de plus longue durée avec le sport (tout au long de la vie de l’enfant) et constituant également un facteur constant du succès de joueurs professionnels.

Le « développement de talent » est fréquemment invoqué pour justifier le besoin de spécialisation des joueurs à un stade précoce, bien que la recherche ait conclu que :

le lien entre maîtrise initiale d’une compétence motrice et performance ultérieure est extrêmement ténu. Une maîtrise initiale génère des avantages un certain temps mais les autres finissent par rattraper. 4

Au cours de cette phase initiale du développement athlétique, les enfants découvrent les fondamentaux du mouvement, ainsi que les compétences techniques associées à des sports spécifiques. Ils acquièrent également leur sens d’esprit sportif, de l’éthique, et apprennent à travailler en tant que membres d’une équipe. C’est parce qu’ils s’amusent qu’ils s’impliquent dans un sport. et L’entraîneur doit s’efforcer de faire en sorte que ses joueurs prennent plaisir à faire du sport.